[ Dossier ] Le Covid-19, une maladie vasculaire
Bonjour,
Le Covid-19 a initialement été pensé sur le modèle de la grippe comme affectant essentiellement les poumons. Mais le Covid-19 n’est pas la grippe, notamment parceque contrairement à la grippe, le Sars-Cov-2 utilise comme récepteur l’enzyme de conversion de l'angiotensine 2, ou ACE2, pour infecter notre organisme.
Cette enzyme est présente dans de très nombreux organes, ce qui fait du Covid-19, bien plus qu’une maladie respiratoire, une maladie multisystémique pouvant impacter de multiples systèmes organiques comme le système respiratoire mais aussi les systèmes gastro-intestinal et hépato-biliaire, ainsi que le système nerveux et le système cardio-neurovasculaire.
L’impact sur ce dernier, et plus particulièrement sur les vaisseaux sanguins qui irriguent l’ensemble des systèmes organiques qui composent le corps, a été particulièrement souligné. Le Covid-19 semble avoir des effets importants sur l’endothelium, la paroi interne des vaisseaux sanguins qui joue un rôle majeur dans le fonctionnement normal des vaisseaux sanguins, prévenant notamment les phénomènes de coagulation et d’inflammation.
L’affection de l’endothelium par le Covid-19 favorise ces phénomènes de coagulation et d’inflammation, entrainant la formation de caillots et de surinflammations suceptibles de provoquer des thromboses veineuses profondes, des crises cardiaques ou des accidents vasculaires cérébraux, ou encore des effets neurologiques à long terme.
Le Covid-19 peut donc être décris comme une maladie multisystémique à fort tropisme cardio-neurovasculaire.
Les conséquences grandissantes des politiques d’infection de masse vont tôt ou tard être de plus en plus difficiles à invisibiliser. Les gouvernements qui ont présidé à l’abandon des populations et à la destruction des politiques de prévention pour satisfaire les désirs patronaux, de même que l’ensemble des médias qui les ont soutenus avec enthousiasme dans cette voie (avec en France le soutien notable des média dit de gauche), vont prétendre une chose : que de nouvelles découvertes ont été faites qui obligent à réévaluer les dommages du Covid-19, que jusqu’ici, nous ne savions pas.
Il n’y a rien de plus faux.
Les multiples aspects biologiques du COVID Long sont décris depuis les tous premiers mois de la pandémie.
Et cela est particulièrement vrai en ce qui concerne les troubles du système cardio-neurovasculaire, leur implication dans les formes respiratoires graves et les dommages neurologiques.
Pour faire le point nous vous proposons une poignée d’articles.
Très bonne lecture et
prenons soin de nos luttes,
Cabrioles
Carnet de recherche pour l’Autodéfense Sanitaire face au Covid19
Ps : Comme vous avez pu le remarquer nous avons repris une publication régulière depuis le mois d’août. Réduisant largement la voilure, passant de deux dossiers par mois à un article par semaine. Nous essaierons de tenir ce rythme hebdommaire tant que possible, sans nous forcer, car il nous semble important de maintenir un espace de réflexion sur la pandémie en cours.
Ps2 : Si vous désirez (et pouvez) nous soutenir c’est possible en suivant ce lien. Nous en avons bien besoin.
Le Covid-19 est-il une maladie des vaisseaux sanguins ? | Dr Phoebe Kitscha
Qu'il s'agisse de "sang collant" augmentant le risque de thrombose veineuse profonde, de crise cardiaque ou d'accident vasculaire cérébral, ou encore d'effets neurologiques, de nombreuses complications du Covid-19 semblent toucher les vaisseaux sanguins. Ces problèmes peuvent notamment être causés par la façon dont le Covid-19 affecte la paroi des vaisseaux sanguins, appelée endothélium · British Heart Foundation · Mai 2023
Chaque COVID léger peut accroître le risque de problèmes cardiaques | Mariana Lenharo
Deux ans après le début de la pandémie de COVID-19, il apparaît clairement que l'impact cardiovasculaire du SARS-CoV-2 ne se limite pas aux personnes ayant souffert d'une forme grave de COVID. Même les personnes atteintes d'une forme légère de la maladie semblent présenter un risque plus élevé de problèmes cardiaques · Scientifique American · Mars 2022
Comment le Covid-19 affecte le cerveau | Jamie Ducharme
Au début de la pandémie, le Dr Avindra Nath et ses collègues ont scanné et analysé physiquement le cerveau de personnes décédées du COVID-19. Ils ont constaté des dommages importants aux vaisseaux sanguins, qui étaient recouverts d'anticorps. Il semblait que le système immunitaire de l'organisme s'était emballé en réponse au virus, l'amenant à attaquer ses propres vaisseaux sanguins et déclenchant une cascade d'effets qui ont conduit à une inflammation importante dans le cerveau · Time · Juillet 2023
Une attaque des vaisseaux sanguins pourrait déclencher la "deuxième phase" mortelle du Covid-19 | Catherine Matacic
Les patient·es atteint·es du COVID-19 présentaient des symptômes étranges pour ce que l'on pensait alors être principalement une infection respiratoire. De nombreu·ses patient·es présentaient une insuffisance rénale aiguë, des lésions organiques et de mystérieux caillots sanguins. Quelques semaines plus tard, le premier corps a été autopsié : de minuscules caillots et des cellules mortes jonchaient les capillaires des poumons, et l'inflammation avait distendu les vaisseaux sanguins alimentant tous les organes du corps · Science · Juin 2020
Re/Lire
Des pics de crises cardiaques chez les jeunes suivent les vagues de COVID-19 | Erin McLaughlin, Maura Hohman [Video]
Une étude récente a montré que les crises cardiaques chez les personnes âgées de 25 à 44 ans ont augmenté de 30 % par rapport au nombre attendu au cours des deux premières années de la pandémie de COVID-19. Pour les survivant·es du COVID-19, le risque de développer une maladie cardiaque même un an après l'infection, quelle que soit la gravité des symptômes, est "substantiel", selon une étude réalisée en février 2022 sur plus de 150 000 personnes atteintes de COVID-19. Le risque augmente même pour les personnes qui ne présentent aucun autre facteur de risque de maladie cardiaque.
Pourquoi vous devriez vous reposer - beaucoup - si vous avez le COVID | Jamie Ducharme
Le seul moyen garanti d'éviter le COVID Long est de ne pas être infecté par le SARS-CoV-2. Mais si quelqu'un·e tombe malade, le repos est incroyablement important. Une grande partie des patient·es atteint·es de COVID Long sont des femmes qui travaillent et ont des familles, et qui ont dû reprendre le cours normal de leur vie le plus rapidement possible. Mais le repos est un conseil qui a des implications socio-économiques et politiques majeures.