Capitalisme & Handicap, sur Marta Russell | Beatrice Adler-Bolton, Artie Vierkant
Les personnes handicapées sont généralement plus pauvres, plus malades et plus susceptibles d'être incarcérées que le reste de la population. La plupart des bâtiments sont toujours inaccessibles et les personnes handicapées ont toujours moins de chances de fréquenter l'université, plus de chances d'être réprimandées à l'école, plus de chances d'être tuées par la police, plus de chances d'être sans logement et deux fois plus de chances de vivre dans la pauvreté que les personnes non handicapées. Cette situation est le résultat de choix politiques, mais elle est traitée comme une donnée naturelle. Le patronat conserve son pouvoir sur la classe ouvrière par une peur de la misère qui serait moins grande si le système de protection devenait réellement sûr pour les personnes handicapées.
Beatrice Adler-Bolton est une artiste et une écrivaine qui achève actuellement une maîtrise dans le programme d'études sur le handicap de CUNY. Elle est co-animatrice du podcast Death Panel et co-autrice de Health Communism : A Surplus Manifesto.
Artie Vierkant est un artiste et écrivain. Il est co-animateur du podcast Death Panel et co-auteur de Health Communism : A Surplus Manifesto.
· Cet article fait partie de notre dossier Validisme du 12 Novembre 2022 ·
Ce texte est l’introduction d’un symposium sur le travail de Marta Russell et l’économie politique du handicap d’octobre 2022.
Un·e Américain·e sur quatre est handicapé·e. En raison de la pandémie de Covid-19, à la fois par les effets invalidants du Covid long et le retard ou la perturbation des soins de routine, ce chiffre devrait augmenter au cours de la prochaine décennie. Le handicap est une catégorie limite importante du marché du travail, et notre compréhension de qui "est" et qui "n'est pas" handicapé·e a été fondamentalement façonnée par le droit, l'économie et la politique. En conséquence, le mouvement moderne de défense des droits des personnes handicapées a été principalement orienté par une revendication d'inclusion dans le marché du travail par le biais de l'expansion des lois sur les droits civils. Malgré cette attention portée au handicap, aux catégories sociopolitiques et à l'économie, peu de théoricien·es du handicap ont abordé l'étude du handicap dans une perspective explicitement politico-économique. Marta Russell (1951-2013), autrice de plusieurs ouvrages novateurs mais peu connus sur le handicap et le capitalisme, est l'une des rares exceptions. Ce symposium rend hommage à son travail et invite à la redécouverte d'une perspective économique politique sur le handicap, qui a connu un regain d'intérêt ces dernières années et qui a beaucoup à apporter, non seulement à la perspective du droit et de l'économie politique, mais aussi à tous·tes cell·eux qui s'intéressent à l'identité, à l'économie et au droit, en nous enseignant et en ouvrant des perspectives de lutte au-delà des limites habituelles du handicap.
Le modèle économique du handicap
Marta Russell propose une théorie du handicap qui rejette les argumentaires sur la culture et l'identité, affirmant au contraire que les systèmes et valeurs inhérents au capitalisme sont le principal moteur (et la principale justification) des cadres juridiques qui permettent l'institutionnalisation et l'exclusion économique des personnes handicapées. Une question clé pour Russell était : Que gagnent les systèmes de production et d'accumulation de richesses dans cette construction spécifique des cadres de reconnaissance du handicap et dans l'attribution des aides publiques ? Centré sur une analyse des conditions de ressources, des dépenses de guerre, des charges administratives et des mesures d’aide du système de protection sociale sous-financées, le travail de Russell a montré comment une société obsédée par l'optimisation, l'efficacité et l'analyse coûts-bénéfices a créé un vaste ensemble de lois et d'institutions qui travaillent ensemble pour perpétuer ce qu'elle a appelé "le modèle économique du handicap".
Une grande partie de son travail cherche à dessiner les contours de ce modèle monétaire. Dans sa thèse centrale Russell démontre, dans de multiples domaines, comment cell·eux qui ne sont pas considéré·es comme rentables selon l'appréhension traditionnelle force de travail = valeur économique/politique ont néanmoins un rôle crucial à jouer dans la reproduction du capital. Il ne s'agit pas simplement, comme l'ont soutenu de nombreux·ses contemporain·es de Russell dans le cadre des disability studies, du problème que les personnes handicapées auraient besoin d'un siège à la table des décisions, mais d'une fonction dans la conception de l'économie politique elle-même, organisée pour donner la priorité à l'extraction dans les systèmes de soins. Ce problème ne pouvait alors être résolue par l'inclusion des personnes handicapées sur le marché du travail, en passant du statut de "pupille de l'État" à celui de "contribuable". Selon elle, le pouvoir politique est un jeu bien plus complexe et ne peut être gagné en jouant d'après les règles du système et en se pliant aux institutions qui incarnent et font respecter le statu quo.
Le modèle économique, dont la meilleure articulation se retrouve dans le livre de Russell de 1998, Beyond Ramps : Disability at the End of the Social Contract, postule que les personnes handicapées ne sont pas, comme elles sont souvent présentées dans la culture dominante, une "charge pour la société", mais qu'elles constituent en fait une ressource précieuse. Comme l'explique Russell : "...les personnes qui n'offrent pas un corps susceptible d'améliorer les profits en tant que travailleur·euses sont utilisées pour soutenir le capitalisme américain par d'autres moyens."Les personnes handicapées constituent un pivot autour duquel la possibilité de la force de travail excédentaire – d’un surplus - peut être construite (souvent financée en partie par des fonds fédéraux) - des secteurs entiers de notre économie sont nés de ce modèle économique, qui a normalisé la marchandisation des choses, des systèmes et des lieux qui entretiennent les corps handicapés dans le but de tirer des profits de l'argent qui circule par les personnes handicapées pour leur survie et leurs soins. Par exemple, les maisons médicalisées, selon Russell, ne sont pas des lieux de repos et de confort, mais une stratégie de marchandisation des "moins productif·ves" afin qu'iels puissent à la fois être "utiles à l'ordre économique" et utiliser la main d'œuvre de cell·eux qui les aiment et souhaitent s'en occuper. Ce système ne profite ni aux travailleur·euses ni aux personnes handicapées, mais uniquement à ce que Russell appelle la "classe possédante". La politique américaine en matière de handicap, n'est pas orientée vers le soutien des besoins des personnes handicapées mais entérine et facilite l'appropriation capitaliste de presque tous les aspects de l'invalidité, de la déficience, de la maladie chronique et du handicap, ainsi que la manière dont les "aménagements raisonnables" sont transformés en marchandises (comme l'explique Ruth Colker dans son essai pour ce symposium).
Russell a expliqué que cette marchandisation se produit en fin de compte par le biais d'un processus juridico-politique facilitant la création d'un vaste réseau d'institutions, de politiques et de sources de revenus médico-légales conçues pour extraire ou récupérer les profits excédentaires des personnes handicapées qui ne sont pas valorisées par la société parce qu'elles ne sont pas des travailleur·euses. Comme l'explique Russell dans "Capitalism and the Disability Rights Movement" : "Les entrepreneur·euses et les spécialistes de la réadaptation ont rendu les corps déficients utiles à l'ordre économique... transformant le corps handicapé en une marchandise autour de laquelle les politiques sociales sont créées ou rejetées en fonction de leur valeur marchande." L'idée clé de cette théorie réside dans une définition du handicap comme concept autour duquel les politiques sont élaborées et évaluées.
Le modèle économique du handicap de Russell est basé sur son étude de l'industrie des maisons médicalisées et du complexe industriel de charité. "La solution des entreprises au handicap", écrit-elle, "est née de la prise de conscience que les personnes handicapées pouvaient être mises au service du profit parce que le financement public garantissait les revenus." La dynamique et l'architecture fiscale sur lesquelles Russell a construit son modèle économique du handicap n'ont fait que s'étendre et s'accélérer au cours de la décennie qui a suivi sa mort. Elle affirmait que la discrimination pouvait être "améliorée, mais pas éliminée, par un changement d'attitude" et que, malgré les préjugés de longue date, l'oppression liée au handicap dans le cadre du capitalisme avait davantage à voir avec "une évaluation comptable du coût actuel de la production par rapport aux bénéfices potentiels du taux d'exploitation à venir". Comme l'a souligné une table ronde organisée dans le cadre de ce symposium entre Liat Ben-Moshe et Dean Spade, la critique de Russell sera familière, tant par sa rhétorique que par son orientation, aux personnes engagées dans les critiques abolitionnistes du complexe carcéral industriel.
Entre théorie et pratique
Russell n'était pas seulement une théoricienne, mais aussi une militante engagée en faveur des droits des personnes handicapées. Tout au long des années 1980, 1990 et 2000, elle s'est impliquée dans la défense et les organisations des personnes handicapées avec ADAPT, Not Dead Yet et l'ACLU. Ses actions se sont orientées vers des interventions politiques face à différentes lois, notamment celles relatives au suicide assisté et aux réductions de l'aide sociale. Elle s'est également impliquée dans des campagnes visant à remettre en question les nombreuses représentations stigmatisantes des personnes handicapées vendues au public par le biais du complexe industriel de charité, ainsi que dans des actions directes et d'organisation plus formelles avec ADAPT, afin de promouvoir les services à domicile et communautaires comme alternatives aux maisons médicalisées et autres institutions d'internement. Comme le soutient Nate Holdren dans son article pour ce symposium, les contributions importantes de Russell à la théorie du handicap et au marxisme ont été nourries de manière cruciale par son engagement dans les mouvements sociaux. Ce lien entre la théorie et la pratique se reflète non seulement dans le sujet de son travail, ou dans ses pratiques de citation, mais aussi dans l'empathie, la clarté et la rage avec lesquelles elle défend la nécessité pour la gauche de commencer à s'engager dans un large refus de l'évaluation économique de la vie.
Les écrits politiques de Russell sont nombreux et couvrent les sujets autour desquels elle s'est organisée, ainsi qu'une analyse précise de l'économie politique de la politique américaine et une critique des effets handicapants du système de justice pénale, alors en pleine expansion. L'œuvre de Russell est également très critique à l'égard du mouvement libéral de défense des droits des personnes handicapées, affirmant que le discours sur les droits des personnes handicapées gagnerait à adopter une approche de gauche et une analyse de l'économie politique. L'approche de Russell rejette la stratégie des droits civils axée sur les tribunaux, largement célébrée par les organisations et les militant·es libérau·les des droits des personnes handicapées dans l'ère post-AADA. Selon elle, cette stratégie ne permettait que d'atténuer la violence causée par les interactions de l’État avec les personnes handicapées. Elle s'est plutôt concentrée sur les forces politico-économiques, et pas seulement "culturelles", qui sont à l'origine de l'oppression systémique des personnes handicapées, une approche que Jules Gill-Peterson développe dans son essai pour ce symposium.
On ne saurait trop insister sur le manque de diffusion de l'œuvre de Russell, qui quoique brève, est incroyablement puissante. Ses livres sont difficiles à trouver, il n'existe qu'une seule grande collection imprimée de ses essais, et un seul recueil important d'essais sur son travail ou l'incorporant. Jusqu'à la publication de Capitalism and Disability : Selected Writings by Marta Russell par Haymarket Books en 2019, il n'existait aucun volume complet de ses écrits, et ceux-ci étaient peu cités que ce soit dans les disability studies ou les recherches en droit. Trois ans auparavant, lorsque le juriste et son ancien collaborateur Ravi Malhotra avait publié Disability Politics in a Global Economy, une importante anthologie dédiée à la mémoire de Marta Russell, c'était l'une des premières fois que l'œuvre de Russell était célébrée dans un contexte exclusivement universitaire.
Malhotra explique que si le travail de Russell a été écarté ou marginalisé c’est parce qu'il rejette les stratégies dominant le militantisme pour les droits civils des personnes handicapées : "Là où tant de personnes... ont été distraites par des questions d'identité et de culture, pour Marta, la classe était centrale." Pendant et après la lutte pour l'Americans with Disabilities Act (ADA), le mouvement des droits des personnes handicapées s'est principalement concentré sur la réorganisation du paysage symbolique et politique du handicap par le biais de la loi - les limites de cette approche sont explorées dans deux essais de ce symposium par Karen Tani et Ruth Colker. De nombreuses positions de Russell, comme sa critique de l'ADA, s'appuient sur son expérience de militante, sur les échecs du mouvement dont elle a été la témoin direct et sur les leçons tirées de son expérience concrète de la vie avec un handicap dans le cadre de l'économie politique du capitalisme américain. C'est également pour cette raison que la recherche de Russell a été largement écartée du débat dominant sur le handicap.
Droits civils et marché libre
Comme le souligne Sam Bagenstos, spécialiste du droit constitutionnel et des litiges en matière de droits civils, dans l'avant-propos de Disability Politics in a Global Economy, bien qu'elle ait été qualifiée de trop radicale au cours des décennies passées, l'analyse de l'ADA par Russell a offert une critique "acérée et vivifiante" que toute personne qui réfléchit au handicap, aux droits civils ou au droit doit "affronter et prendre au sérieux". Commentant l'extraordinaire clairvoyance avec laquelle Russell a prédit l'avenir du droit, Bagenstos explique que Russell a soutenu que l'ADA était une "loi pour les droits civils du marché libre" et qu'au lieu de résoudre les problèmes d'exclusion des personnes handicapées, elle renforcerait l'inégalité économique et menacerait des prestations sociales cruciales.
L'ADA, selon Russell, n'a fait que prescrire des gestes symboliques d'égalité à la périphérie d'un système politico-économique profondément injuste et défavorable aux personnes marginalisées ; ce faisant, elle a nourri un récit selon lequel le problème des droits des personnes handicapées n'exigeait plus de considération politique, acceptant simultanément comme acquis les inégalités et les injustices de notre système économique. Cette conception était très impopulaire à l'époque, car beaucoup considéraient l'ADA comme une victoire chérie, le produit de décennies d'organisation, qui méritait d'être célébrée. Pourtant, Russell estimait que la célébration d'une victoire politique ne devait pas empêcher cette avancée politique d'être critiquée. Russell est allée jusqu'à affirmer que les avantages marginaux et les maigres réformes de l'ADA ne valaient pas le coût de désamorcer, de diluer et de décourager la mobilisation et d'aligner le rythme du mouvement des droits des personnes handicapées à celui des tribunaux.
Bagenstos à son tour, a soutenu que l'ADA ne pouvait être considérée que par le prisme des droits civils, mais devait être comprise comme une réforme de l'aide sociale. Dans l'ouvrage exposant ce point de vue, Bagenstos écrit que la meilleure manière d'interpréter l'ADA est de dire qu'elle "vise à fournir à un groupe stigmatisé dont les membres sont susceptibles de subir un désavantage social systémique des outils pour contester les pratiques qui leur refusent des chances égales de participer à l'ensemble des domaines économiques, civiques et politiques de la communauté". Le problème est que les outils fournis par l'ADA pour atteindre ces objectifs ne sont que des réformes capitalistes de la consommation destinées aux élites économiques et de légers ajustements politiques pour atténuer certains des aspects les plus cruels des institutions validistes et eugénistes. Les militants pour les droits des personnes handicapées ont tenté de mettre en place une campagne de lobbying bipartisane et respectable qui évitait de marcher sur les pieds de quiconque, tout en organisant de grandes manifestations publiques de contestation pour faire pression sur les deux parties.
Trois décennies après l'adoption de l'ADA, peu de choses ont été faites pour améliorer matériellement la vie de ses bénéficiaires. Les personnes handicapées sont généralement plus pauvres, plus malades et plus susceptibles d'être incarcérées que le reste de la population, et l'ADA ne prévoit pas grand-chose pour remédier à ces disparités. La plupart des bâtiments sont toujours inaccessibles, les logements accessibles sont presque impossibles à trouver et les personnes handicapées ont toujours moins de chances d'obtenir un diplôme d'études secondaires ou de fréquenter l'université, plus de chances d'être réprimandées à l'école, plus de chances d'être tuées par la police, plus de chances de vivre dans un établissement médico-social, plus de chances d'être sans logement et deux fois plus de chances de vivre dans la pauvreté que les personnes non handicapées. Cette situation est le résultat de choix politiques, mais elle est traitée comme une donnée naturelle.
Comme le défendait Russell dans "Marxisme et Handicap", ce n'est pas un hasard : "une politique publique qui associe handicap et pauvreté a pour conséquence de transformer le fait de devenir handicapé·e (un·e non-travailleur·euse) en une vie de difficultés financières, que l'on bénéficie ou non de l'aide publique, et génère chez les travailleur·euses une peur pragmatique de devenir handicapé·e". L'insuffisance du système de protection sociale n'est pas un oubli ou une erreur de la part de personnes qui, sans leurs préjugés, pourraient être mieux informées, mais un moyen très sophistiqué de contrôler les moyens de production : "Si les travailleur·euses bénéficiaient d'un système de protection sociale fédéral qui les protège adéquatement en cas de chômage, de maladie, d'invalidité et de vieillesse, alors le patronat aurait moins de contrôle sur la main-d'œuvre parce que le travail gagnerait une position plus forte. Le patronat conserve son pouvoir sur la classe ouvrière par une peur de la misère qui serait moins grande si le système de protection devenait réellement sûr." Le travail de Russell est essentiel pour l'avenir des pratiques politiques de gauche et des organisations de travailleur·euses : Nous devons rechercher la solidarité entre les travailleur·euses, mais aussi entre la classe ouvrière et la classe excédentaire. Nous devons refuser les logiques qui perpétuent le contrôle des ressources, l'évaluation économique de la vie, et qui opposent les travailleur·euses et les excédentaires au profit du statu quo. Nous avons vu ces mêmes dynamiques émerger de façon persistante, même dans les politiques temporaires destinées à renforcer le système de protection sociale pendant le Covid. Les exemples de la critique de Russell sont partout autour de nous.
Nous avons été très honoré·es de travailler en collaboration avec Karen Tani sur ce symposium dans lequel nous avons demandé à plusieurs penseur·euses engagé·es dans l'analyse du droit et de l'économie politique de réfléchir avec Marta Russell. Merci aux participant·es de ce symposium, Ruth Colker, Jules Gill-Peterson, Nate Holdren, Dean Spade et Liat Ben-Moshe, ainsi qu'à Philip Rocco, Ann Sarnak, James Brandt et Luke Herrine. Nous tenons également à remercier Charlie Markbreiter et Sal Hamerman, qui co-animent notre groupe de lecture Death Panel, pour leur travail sur notre série Capitalism and Disability : Selected Writings by Marta Russell en 2021, ainsi que les nombreux membres du Death Panel Discord qui ont participé à ces discussions cruciales qui ont profondément nourri notre approche de ce projet. Nous espérons que les essais de ce symposium pourront inspirer une nouvelle génération de penseurs du droit, du handicap, du travail et de gauche à intégrer une analyse de l'économie politique du handicap dans leur compréhension de l'économie politique, du droit et de la politique.
Pulbication originale (03/10/2022) :
LPE Project
· Cet article fait partie de notre dossier Validisme du 12 Novembre 2022 ·